Superbrawl III
Extrêmement déçu de ma perte de temps de WrestleMania XI, je me suis décidé à me faire un autre PPV ce dimanche. J'ai choisi Superbrawl III. Je voulais en matter un de la WCW et d'avant la nWo (je sais pas trop pourquoi exactement). J'ai hésité entre un Clash of the Champions mais j'ai choisi Superbrawl III parce que le nom sonne bien. Je ne savais absolument rien de ce PPV et je ne connaissais pas la carte. J'ai décidé de le regarder comme je l'aurais fait le lendemain d'un PPV de la WWE. Sans regarder les résultats ni rien. En plus, là, pour moi la carte était une entière surprise. Petite précision, Superbrawl III, c'était en 1993 (juste pour situer)
Le show s'ouvre sur un Eric Bischoff tout jeune et avec un noeud papillon ridicule. J'ai souri en le voyant. Il est à côté d'une blondasse dont j'ai oublié le nom et introduit le show en faisant des tas d'éloges sur la WCW. Jesse Montana sera aux commentaires avec... quelqu'un dont j'ai oublié le nom (je recherche pas, ça n'aura pas d'importance par la suite). Eric Bischoff blablate pendant un long moment. Quasiment 10 minutes et je n'écoute pas trop. L'heure est venue de jouer l'hymne américain. Là, pas de Ray Charles pour jouer... on laisse le soin à Maxx Payne de jouer l'hymne avec sa guitare électrique. Je trouve qu'il fait ça plutôt bien. Le public est dedans. Ca aurait pu choquer mais c'est plutôt un bon moment. THIS IS WCW !
Voilà, ça peut commencer ! On commence par du tag team
The Hollywood Blondies VS Erik Watts & Marcus BagwellL'un des Hollywood Blondies est Brian Pillman. Je n'ai pas de mal à le repérer. J'essaie de voir qui est l'autre. OMG... c'est Steve Austin. Je l'avais pas reconnu avec sa chevelure blonde et j'avais complètement zappé cette période.
Le match est un bon opener. C'est dynamique et bien booké, je trouve. Les Blondies travaillent énormément sur Bagwell. Erik Watts a une carrure à la Batista et à chaque fois qu'il rentre, il fait de gros dégâts. Bagwell montre énormément de résistance et de savoir-faire pour ne pas subir le tombé. Il parvient à tagger miraculeusement Erik Watts après avoir subi un beatdown des familles. Mais les Blondies la jouent en équipe et viennent à bout de Musclor.
Appréciation : Ce n'est pas un tag team du style des Rockers ou des plus grands matchs des Beer Money VS MCMG mais c'est de la bonne facture. C'est assez long (16 minutes) mais ça se suit. Voilà un PPV qui commence bien.
On a un segment vidéo genre trailer hollywoodien qui met en valeur le main-event entre... Vader et Sting. Bordel, je vais me régaler. Pendant toute la soirée, d'autres "trailers" viendront mettre en valeur ce main-event entre le champion Vader et Sting. Mais le match ne sera pas pour le titre (je sais pas pourquoi) et sera un Strap Match (avec un nompWCWien). Voilà un lutteur qui s'avance ensuite pour son match... ah mais... c'est... THE KILLER... YES ! IT'S HIM... CHRIS BENOIT ! Héhéhé que du bon. Ah bordel, le second, c'est 2 Cold Scorpio. Ca s'annonce plutôt pas mal cette affaire.
2 Cold Scorpion VS Chris Benoit : 20-minute Time LimitQuand on annonce une limite de temps, ça va souvent jusqu'au bout. Faut donc que les deux lutteurs arrivent assurent pendant ce long laps de temps. Et ils le font à merveille. Que dire de plus qu'on a du Chris Benoit et du Scorpio ? Y a de la technique cher l'un et du "High Fly" chez l'autre. On ne voit pas le temps passé jusqu'à ce que l'annonceur annonce le temps qui défile. 5 minutes ! puis 4 minutes ! 3 minutes ! Les deux lutteurs tentent de plus en plus de pins rapides avec des roll-up, ce genre de trucs. Mais ça ne passe pas. On se dirige vers un draw. 2 minutes ! 1 minute ! Tout va vite dans cette dernière minute ! Le public faire le décompte de 10. Festival de roll-up contré en autre roll-up. 5 ! Benoit tente une German Suplex 4 ! Scorpio contre magniquement en roll-up ! 1 ! 2 ! 3 ! L'arbitre confirme, Scorpio bat Benoit en 19 min 59.
Appréciation : Must see
Jesse Montana dit qu'on a eu que deux matchs et que c'est déjà un fucking PPV. Comme dirait Sting après un match face à Jeff Hardy : "I agree"
Je suis pas sûr que ce soit là. Mais on annonce le retour de Ric Flair. La blondasse est dans le "parking" et une limousine arrive. Elle dit qu'elle va recueillir les impressions de Flair sur son retour. Sauf que des gardes du corps l'interceptent et la
pelottent fouillent. Elle est évacué et Flair sort de la limo en replaçant sa cravate. VINTAGE RIC FLAIR ! J'adore ses faux cheveux blonds et sa gueule de tête à claques.
Un type que je ne connais pas arrive sur le ring en cow-boy et avec un fouet. Il se nomme Bill Irwin. Ah bah si, je le connais de nom en fait. Mais le public est assez indifférent. On voit qu'ils se tournent tous vers la rampe et se lève. Je comprend pas pourquoi. Ils sont vraiment comme des dingues. Vraiment, je comprend pas. On annonce Davey Boy Smith. On éclaire ma lanterne en disant que c'est le premier match de Smith à la WCW. Tout s'explique. Super accueil en tout cas.
Davey Boy Smith VS Bill IrwinPas vraiment de surprise. Bill Irwin ne fait qu'illusion qu'une seule minute dans le match et Smith domine quasiment de bout en bout. Le match dure 6 minutes au plus.
Appréciation : Chaque fois que je vois le British Bulldogs, je marke comme un dingue. Le match ne vaut pas grand chose mais l'ambiance vaut le coup.
Après le match, on file un micro à Smith qui annonce que s'il est là, c'est pour gagner le WW... euh le WCW Championship (sérieusement, j'ai eu l'impression qu'il allait se planter dans l'interview XD Y a eu une petite hésitation)
On nous annonce qu'il est l'heure du Falls Count Anywhere entre Cactus Jack (cool !) et Paul Orndorff (cool ! bis). Orndoff est dans les coulisses et est interviewé. Il dit qu'il en a marre de Cactus et qu'il va lui faire bouffer ses... Cactus se ramène comme un dingue avec une pelle dans la main. Orndorff recule et se retrouve sur la rampe. Il parvient à enlever sa robe de chambre. On attend même pas que les lutteurs soient sur le ring. On fait sonner la cloche.
Cactus Jack VS Paul Orndorff in a Falls Count AnywhereJe sais que beaucoup n'aiment pas mais une bonne partie du match se déroule aux abords du ring. Moi, j'aime bien. Surtout que les deux font tout pour mettre un sacré spectacle. Cactus va se manger une barricade sur le dos après une souplesse d'Orndorff. Cactus va enlever les petits tapis aux abords du ring pour faire plus de bobo. C'est intense sans être dans le hardcore. C'est assez bien dosé. Orndorff prend l'avantage (sur le ring). Cactus est carrément out. Orndorff montre qu'il va faire le piledriver. Le public le hue parce qu'il est le heel. Orndorff se la joue à la hogan en faisant signe qu'il entend rien. Il fait ça à trois fois en changeant d'endroit. Cactus récupère et reprend sa pelle. Orndorff se retourne pour porter son piledriver... mais se mange la pelle. 1 ! 2 ! 3 ! pour Cactus.
Appréciation : Un bon match à stipulation dans ce PPV. Ceux qui me connaissent savent que j'adore cette stipe. Mais même sans cela, c'est pour moi un match agréable à suivre. Ca dure 12 minutes et chaque lutteur a ses instants de gloire. La fin a l'air bidon comme ça mais en vidéo, ça rend plutôt bien.
SMW Tag Team Champions The Heavenly Bodies (with Jim Cornette) VS The Rock'n Roll ExpressLe match est pour le titre. Les Rock'n Roll Express ont les faveurs du public. Ce match est encore meilleur que le précédent Tag Team. Les Rock'n Roll Express font un sacré spectacle et les champions jouent bien les heels. Un des Heavenly Bodies "speare" Jim Cornette par accident à un moment du match et c'est assez drôle. Y a des mouvements aériens qui valent le coup d'oeil. Ca se finit sur une DQ alors que les Rock'n Roll Express allait finaliser leur victoire. C'est peut ça qui est dommage. La DQ est assez mal amenée.
Appréciation : Bah là, à la rigueur, ça ressemble à du BMI Vs MCMG
Dustin Rhodes devait défendre son titre US face à Ron Simmons mais il est blessé. C'est Maxx Payne qui le remplace. A cette époque, Bischoff n'était pas du genre à changer les matchs en No-DQ et les faire durer 1 minute.
US Champion Dustin Rhodes VS Maxx PayneC'est du gros match de bourrain. D'habitude, j'aime ça mais là, c'est lent et... assez ennuyeux. J'ai pas grand chose à dire sur le match... si ce n'est qu'on peut l'éviter. Maxx Payne pète un plomb et défonce Dustin Rhodes à l'extérieur du ring. Même après être DQ, il continue son martelage. C'est un peu plus intéressant que le match en fait.
[b)Appréciation :[/b] J'ai tout dit
NWA Heavyweight Champion Great Muta VS Barry WindhamRic Flair rejoint la table des commentaires. Il dit qu'il n'a jamais perdu ce titre et qu'il le récupérera coûte que coûte.
Le match est... boooooring. Pendant 20 minutes, Windham domine en tenant son adversaire au sol avec un headlock. Quand Muta revient, il met trois beignes et se reprend un headlock.
Ca s'accélère sur les deux dernières minutes. Muta parvient à mettre son adversaire au sol. Il tente un Moonsault. Windham s'écarte. Muta a mal mais parvient à nouveau à prend le dessus. Il tente un Moonsault encore. Windham lève les genoux. Ce coup ci, c'est la fin. Windham a renversé la tendance et pinne Muta. New Champ.
Ric Flair monte sur le ring avec la ceinture. Windham et lui se dévisagent. Flair passe la ceinture à l'arbitre qui la remet à Windham. L'arbitre met la ceinture à Windham, Flair se faufile et c'est lui qui passe la ceinture autour de la taille de Windham (tient, ça veut dire Jambon dans le Vent). Le champion s'en aperçoit et se retourne tout méfiant. C'est Ric Flair quand même. Mais Ric quitte le ring avec sa classe naturelle de l'époque et s'en va.
Appréciation : Match pas terrible pour moi mais la petite confrontation avec Flair est sympathique.
Time for the main-event. Sting se ramène avec son pantalon jaune (ou ptéte vert), ses cheveux blonds et son maquillage d'antan. Le commentateur nous dit que ce mec est le lutteur le plus populaire de la lutte aujourd'hui. Ah, je croyais que ça venait un peu plus tard ça dans la carrière de Sting.
Vader se ramène ensuite (en fait, je suis plus sûr de l'ordre). On annonce qu'il faudra toucher les quatre coins du ring pour gagner ce soir.
Big Van Vader (with Harley Race) VS Sting (pas le chanteur) in a White Castle of Fear Strap MatchOMG ! WHAT A FUCKING MATCH ! Au départ, Vader fait parler sa puissance et Sting ne peut pas contre-attaquer. Mais Vader commet une erreur et Sting arvient à faire passer la corde entre les jambes de Vader. Vous devinez ce qui se passe ensuite. Sting prend le dessus en utilisant parfaitement la corde. On a jamais vu Vader en si mauvaises postures disent les commentateurs. Mais il ne peut gagner car il ne parvient pas à trainer le poids mort de Vader pour toucher les quatre coins du ring.
Vader parvient à reprendre le dessus à un moment. Il touche trois coins mais Sting réduit la corde et se tient au ring. Il parvient à attaquer Vader et à sauver le match.
Vader se retrouve assis sur le post (je crois que Sting tire la corde en arrière alors que Vader grimpait). Sting porte Vader à la manière de Finlay avec son Celtic Cross. Sting se retourne avec Vader sur le dos et l'arbitre se prend la jambe de Vader dans la face. Sting avance doucement vers un coin. Et de un ! Il va vers l'autre très lentement... Et de deux ! Mais est ce que l'arbitre voit ça ? Il est au sol. Et hop troisième coin ! Il va vers le quatrième dans un effort surhumain... mais il se prend la jambe dans l'arbitre au sol et trébuche... il tend le bras mais je saurais pas dire s'il touche le coin. Toujours est il que l'arbitre ne valide pas la victoire.
Vader reprend ses esprits. Sting a fait un gros effort en le trimballant sur tout le ring. Vader prend l'avantage et va à chaque coin. 1 ! 2 ! 3 ! Assez facilement ! Comme précédemment, Sting réduit la corde et attrape les cordes du ring. Vader ne parvient pas à progresser. Sting le ramène vers lui en tirant sur la corde. FOOT IN DA FACE ! Vader tombe en arrière... mais touche le quatrième coin du bout des doigts. DING ! DING ! DING ! C'est la victoire de Vader ! Quel match !
Vader, il est trop content. On détache le strap de Vader. Sting prend le tout et fouette Vader dans le coin. Mouhahaha !
Appréciation : Match bourrain mais booké à la perfection. Petite controverse sur Sting qui trébuche sur l'arbitre. On ne voit pas si Sting touche le post ou non. Mais OSEF à la rigueur. C'est un main-event solide.
Appréciation générale : Y a un creux avant le main-event. Mais y a des matchs vraiment sympas, des segments hollywoodiens assez kitsch et des regards qui en disent long. Je mettrais un... 15/20. WrestleMania XI est oublié. OUFFFF !